1- AWS révolutionne la recherche universitaire avec 110 millions de dollars pour l’IA

2- Open AI lance des versions de bureau pour ChatGPT : vers une nouvelle ère de productivité

3- Daisy, l’IA qui retourne les arnaqueurs contre eux-mêmes

4- Tiktok déploie Symphony Creative Studio, une IA pour révolutionner la création vidéo

5- OpenAI fédère une alliance internationale pour rivaliser avec la Chine en IA

6- L’IA transforme le dépistage précoce du cancer du sein

7- Le Japon s’engage dans la course mondiale de l’IA et des semi-conducteurs

8- L’Europe prépare ses “usines d’IA” pour rattraper son retard technologique

9- Airbnb révolutionne son modèle avec l’intelligence artificielle et de nouvelles stratégies de croissance

ChatGPT s’installe sur les bureaux et révolutionne les usages

Avec le déploiement des applications de bureau, OpenAI bouleverse les habitudes en intégrant directement des outils essentiels au sein de ChatGPT. Ces nouvelles versions, disponibles pour Mac OS et bientôt Windows, permettent aux utilisateurs d’ouvrir des applications tierces comme VS Code, Xcode, Terminal et iTerm2. Ces fonctionnalités sont pour l’instant accessibles aux abonnés ChatGPT Plus et Teams, mais Enterprise et Edu suivront bientôt.

Un outil taillé sur mesure pour les développeurs

Pour Alexander Embiricos, chef de produit pour les versions de bureau, cette innovation répond à une demande forte : les utilisateurs, notamment les développeurs, effectuent fréquemment des allers-retours entre ChatGPT et leurs environnements de travail. L’intégration d’IDE populaires permet de générer du code dans ChatGPT et de le tester directement dans VS Code ou Xcode, sans interruption. La confidentialité est également au centre de cette avancée : les applications tierces ne s’ouvrent que manuellement, garantissant la sécurité des données.

Windows : nouvelles fonctionnalités en vue

Bien que l’intégration d’applications tierces soit pour l’instant limitée à Mac, les utilisateurs de PC bénéficient déjà d’une application de bureau enrichie. Celle-ci propose désormais un mode vocal avancé et des capacités de capture d’écran. L’ajout d’images dans les discussions améliore les réponses de ChatGPT, rendant l’expérience plus interactive et fluide. Ces améliorations visent à transformer l’application en un outil incontournable pour les professionnels.

Une concurrence technologique croissante

Les interfaces comme ChatGPT redéfinissent la productivité. OpenAI n’est pas seul sur ce créneau : des acteurs comme GitHub (avec Copilot dans VS Code) et AWS (avec Q Developer AI) renforcent leurs outils avec des suggestions et intégrations en temps réel. Des plateformes comme Slack collaborent également avec Zoom et Atlassian pour intégrer des services directement dans leurs interfaces. Cette tendance à supprimer les barrières entre les applications redessine le paysage technologique.

Avec ces versions de bureau, OpenAI transforme ChatGPT en un hub central pour la productivité et continue de s’imposer comme un leader de l’IA générative.

Une IA bienveillante qui combat les escroqueries

Daisy, une intelligence artificielle développée par O2, a une mission originale : piéger les escrocs dans des conversations interminables. En jouant sur l’image des personnes âgées souvent perçues comme peu à l’aise avec la technologie, Daisy utilise des données issues de vraies interactions avec des arnaqueurs pour se rendre crédible. Avec l’aide du célèbre créateur Jim Browning, connu pour sa lutte contre les arnaques via sa chaîne YouTube, cette IA agit 24/7 pour protéger les victimes potentielles.

Un fonctionnement ingénieux pour contrer les escrocs

Lorsqu’un escroc appelle, Daisy imite parfaitement une personne réelle. Hésitations, questions répétées et confusion feinte sont ses armes pour frustrer ses interlocuteurs. Par exemple, elle prétend ne pas comprendre une adresse Web ou demande continuellement des instructions. L’objectif est clair : faire perdre du temps aux arnaqueurs pour qu’ils aient moins d’opportunités de cibler de vraies victimes. Daisy est directement intégrée dans les listes de profils cibles en ligne utilisées par les escrocs, interceptant ainsi les appels indésirables.

Un engagement salué par Virgin Media O2

Murray Mackenzie, directeur de la fraude chez Virgin Media O2, salue Daisy comme un outil complémentaire à leurs autres initiatives, comme les pare-feu pour bloquer les SMS frauduleux. Il rappelle l’importance de rester vigilant face aux arnaques et met en avant le rôle actif de Daisy dans la lutte contre ces menaces. Selon une étude d’O2, 71 % des Britanniques souhaitent se venger des arnaqueurs, et Daisy offre une réponse efficace à ce désir.

Daisy, un rempart discret mais puissant

En occupant les arnaqueurs, Daisy protège indirectement des milliers de personnes vulnérables. Cette initiative montre que l’IA peut être utilisée de manière innovante pour répondre à des problèmes sociaux concrets. En adoptant une approche préventive et non intrusive, Daisy devient un outil de dissuasion efficace contre les menaces d’escroquerie, tout en renforçant la sécurité numérique des utilisateurs.

Studeria.fr

•  Foxconn : a atteint un chiffre d’affaires de 1,85 milliard de dollars taïwanais au T3, soit une hausse de 20 % sur un an. Le groupe prépare 2025 avec une stratégie axée sur l’intelligence artificielle.

• Investissements : Le plan France 2030 alloue plus de 2 milliards d'euros à l'investissement dans l'IA, soulignant l'engagement du pays envers cette technologie.

• Investissements en France : Le plan France 2030 alloue plus de 2 milliards d'euros à l'investissement dans l'IA, soulignant l'engagement du pays envers cette technologie.

• Perception des consommateurs : Environ 53 % des consommateurs associent l'IA aux robots, tandis que 40 % pensent aux voitures autonomes, illustrant les perceptions variées de cette technologie.

•  Adoption par les entreprises : Entre 50 % et 60 % des organisations utilisent actuellement l'IA, reflétant son intégration croissante dans les processus opérationnels.

• Japon : Le gouvernement japonais annonce un plan ambitieux de 100 000 milliards de yens (61,5 milliards d'euros) pour soutenir le développement de l'IA et des puces électroniques. Ce financement, présenté par le Premier ministre, vise à renforcer les entreprises nationales et à positionner le pays comme un leader technologique.

Un pacte global pour renforcer l’innovation en IA

OpenAI a annoncé la création d’une alliance internationale visant à concurrencer la domination chinoise en intelligence artificielle. Ce pacte, piloté par les États-Unis, prévoit d’abord une collaboration avec les pays voisins, avant de s’élargir à d’autres alliés. L’objectif est de mobiliser des ressources cruciales telles que les talents, les financements, et les chaînes d’approvisionnement pour soutenir le développement de l’IA.

Une infrastructure énergétique et technologique renforcée

Pour répondre aux besoins croissants en calcul, OpenAI propose que les États-Unis modernisent leurs infrastructures énergétiques. Cela inclut la remise en service de réacteurs nucléaires et l'implication de la marine américaine pour garantir l'approvisionnement. En parallèle, l’entreprise prévoit d’investir plus de 10 milliards de dollars dans des centres de données, des générateurs et la fabrication de semi-conducteurs pour pallier le manque actuel de puissance de calcul.

Des défis financiers et techniques majeurs

Selon Sam Altman, PDG d’OpenAI, la complexité croissante des modèles IA met en lumière des limites importantes en termes de capacité de calcul. Altman estime que résoudre la pénurie de puces d’IA pourrait nécessiter entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars, alors que le marché mondial des semi-conducteurs est attendu à 1 000 milliards de dollars d’ici 2030.

Un futur ouvert à la collaboration

Alors que les États-Unis prennent les devants avec OpenAI, des questions émergent sur la position de la France et ses acteurs comme Mistral et Kyutai. Une collaboration entre ces leaders européens et mondiaux pourrait façonner l’écosystème IA international.

Avec cette initiative, OpenAI ambitionne de renforcer les capacités mondiales en IA tout en consolidant le leadership technologique occidental face à la Chine.

Une patiente sauvée grâce à une intelligence artificielle de pointe

Une simple mammographie de routine a changé la vie de Sheila Tooth, une infirmière retraitée de 68 ans. Alors que deux radiologues n’avaient rien détecté sur ses clichés, le système d’IA Mammography Intelligent Assessment a révélé un cancer du sein précoce non invasif, invisible à l’œil nu. Ce diagnostic rapide a permis à Sheila de bénéficier d’une tumorectomie, évitant ainsi des traitements lourds. Sheila témoigne : « L’IA a vu ce que l’œil humain ne pouvait pas. Je suis époustouflée. » Ce cas illustre l’impact significatif de l’IA dans les diagnostics complexes, apportant une nouvelle précision dans la lutte contre le cancer.

Un programme soutenu par des institutions médicales majeures

Développé par Kheiron Medical Technologies et financé par le NIHR et le NHS England, Mammography Intelligent Assessment s’inscrit dans une démarche visant à améliorer la fiabilité des dépistages de masse. Lors d’une étude menée sur plus de 12 000 mammographies, le système d’IA a recommandé des examens complémentaires pour 10 % des clichés jugés normaux. Parmi ces cas réévalués, 5 cancers ont été détectés. Ces premiers résultats soulignent le potentiel de l’IA pour réduire les faux négatifs et accroître la précision des diagnostics, avec un impact direct sur les programmes de santé publique.

Vers une adoption à grande échelle en dépistage national

Les résultats de l’étude menée au Sussex ouvrent la voie à des essais contrôlés à l’échelle nationale. Selon Steve Dixon, responsable du projet, la complémentarité entre l’IA et l’expertise humaine est essentielle pour garantir des soins de haute qualité. En détectant des anomalies précoces, l’IA offre aux patients un traitement rapide et efficace, tout en optimisant les ressources médicales. Cette technologie pourrait bientôt être intégrée dans les programmes nationaux de dépistage du cancer, transformant le paysage médical et renforçant les standards de soin mondiaux.

Un investissement stratégique pour la souveraineté technologique

Pour affronter les défis de la révolution technologique, le Japon prévoit d’investir 61,5 milliards d’euros (10 000 milliards de yens) dans l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs d’ici à 2030. Ce plan, annoncé par le Premier ministre Shigeru Ishiba, vise à financer les entreprises nationales comme Rapidus, qui travaille sur des puces de 2 nanomètres attendues pour 2027. Cette avancée pourrait offrir au Japon une autonomie stratégique face aux tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, et garantir un approvisionnement fiable en puces, élément clé dans le développement des data centers et des technologies IA.

304 milliards d’euros sur 10 ans, un effort public et privé

Le plan japonais s’intègre dans un projet plus vaste prévoyant 304 milliards d’euros (50 000 milliards de yens) d’investissements conjoints entre le secteur public et privé pour soutenir les industries des semi-conducteurs et de l’IA. L’objectif est de faire face à une compétition mondiale où chaque nation cherche à contrôler ses chaînes d’approvisionnement et à renforcer sa souveraineté technologique. Ce plan économique sera soumis à l’approbation du Parlement après validation par le cabinet le 22 novembre.

Entre pressions internationales et guerre commerciale

Ce programme intervient dans un contexte tendu marqué par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. En avril 2024, une rencontre entre Joe Biden et l’ex-Premier ministre japonais Fumio Kishida avait souligné la nécessité de renforcer la coopération technologique. Récemment, les États-Unis ont exhorté Tokyo à accélérer la mise en place de mesures empêchant la Chine d’accéder aux équipements de production de semi-conducteurs. Avec l’élection de Donald Trump, des incertitudes planent sur la collaboration bilatérale, faisant de cette initiative japonaise un geste stratégique pour sécuriser son indépendance technologique.

Un écosystème IA européen autour des supercalculateurs

Face à la montée en puissance des États-Unis dans le domaine de l’IA, l’Europe se mobilise avec une stratégie axée sur la souveraineté technologique. En septembre 2024, la Commission européenne a lancé un appel à projets pour construire des "AI Factories", des centres d’entraînement et de développement pour modèles d’IA avancés. Ces infrastructures s’appuieront sur le réseau européen de supercalculateurs de haute performance (HPC), clé de voûte pour fournir la puissance de calcul nécessaire au développement de solutions IA.
Jusqu’à présent, sept propositions ont été déposées auprès d’EuroHPC, l’organisme en charge de ce programme, mobilisant 15 États membres ainsi que des partenaires externes comme la Turquie.

Des alliances multinationales pour bâtir des solutions communes

Les initiatives soumises par des pays tels que la Finlande, le Luxembourg, l'Italie, et la Grèce, entre autres, visent à bâtir un réseau collaboratif à l’échelle continentale. Chaque proposition inclut des coopérations transfrontalières : par exemple, l’Espagne travaille avec le Portugal, la Roumanie et la Turquie, tandis que l’Italie collabore avec l’Autriche et la Slovénie. En décembre 2024, EuroHPC sélectionnera les premiers projets pour un lancement immédiat. Les projets qui ne seront pas retenus auront une nouvelle chance, avec une prochaine échéance fixée au 1er février 2025.

Un défi administratif face à la compétition internationale

Malgré ces efforts, l’Europe reste confrontée à un obstacle de taille : sa lourdeur administrative, qui freine l’agilité de ses initiatives face à des pays comme les États-Unis, où les investissements dans l’IA et le soutien aux entreprises se multiplient rapidement. Si les "usines d’IA" permettent à l’Europe de se rapprocher des infrastructures américaines, la route est encore longue. La clé du succès repose sur une collaboration efficace entre États membres et sur une simplification des processus pour accélérer le déploiement des solutions IA.

Un assistant IA pour une gestion client optimisée

Airbnb s’apprête à intégrer un assistant virtuel doté d’intelligence artificielle pour transformer l’interaction avec ses utilisateurs. Cet agent IA prendra en charge des tâches clés, telles que répondre aux questions fréquentes, gérer les annulations, ou reprogrammer les réservations. Selon Brian Chesky, PDG d’Airbnb, « la majorité des conversations seront bientôt interceptées et gérées par cet agent d’intelligence artificielle ».
Cette initiative vise à améliorer l’expérience client tout en réduisant les coûts opérationnels liés au service client traditionnel. Avec cette innovation, Airbnb entend renforcer son efficacité et rester compétitif sur un marché en constante évolution.

Les co-hôtes : une solution pour attirer de nouvelles propriétés

Pour encourager les propriétaires à rejoindre la plateforme, Airbnb a lancé en octobre 2024 un réseau de co-hôtes, déjà actif dans 10 pays avec 10 000 membres. Ces co-hôtes aident à gérer les propriétés, offrant des services comme l’accueil des voyageurs et l’entretien des logements.
Ce programme vise à éliminer les obstacles logistiques pour les propriétaires potentiels, rendant la location moins contraignante. Brian Chesky estime que cette stratégie pourrait débloquer des millions de nouvelles inscriptions et augmenter significativement l’offre sur la plateforme.

Expansion au-delà des locations de courte durée

Airbnb ambitionne d’aller bien au-delà de son cœur d’activité. S’inspirant de la trajectoire d’entreprises comme Amazon, l’entreprise prévoit de lancer de nouveaux segments chaque année, avec des services capables de générer des revenus supplémentaires atteignant le milliard de dollars.
Cette expansion vise à diversifier les sources de revenus tout en répondant à des besoins variés des consommateurs. Bien que Chesky n’ait pas encore dévoilé de détails précis, l’objectif est clair : transformer Airbnb en un acteur incontournable dans plusieurs aspects de la vie quotidienne, au-delà des simples séjours temporaires.

Performances financières solides et vision stratégique

Les résultats du troisième trimestre 2024 montrent une croissance des revenus de 10 %, atteignant 3,73 milliards de dollars. Cette progression, bien qu’initialement lente, a été stimulée par une augmentation des réservations vers la fin du trimestre.
Airbnb continue de consolider ses bases tout en se projetant vers une transformation ambitieuse. Avec l’intégration de l’IA, l’expansion des co-hôtes, et l’exploration de nouveaux marchés, Airbnb se prépare à écrire un nouveau chapitre de son histoire, garantissant innovation et stabilité pour les années à venir.